Un secteur en pleine expansion et à l’impact environnemental croissant
Le secteur du numérique représente aujourd’hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et 2 % de l’empreinte carbone en France. Selon une récente étude prospective menée par l’Ademe et l’Arcep, si aucune action n’est mise en place pour limiter cet impact, l’empreinte carbone du numérique pourrait tripler entre 2020 et 2050.
Mesurer l’empreinte environnementale pour mieux la réduire
Pour parvenir à réduire cette empreinte, il est essentiel de pouvoir la mesurer. Michel Combot, directeur de la Fédération française des télécoms, souligne qu’il faut “des normes harmonisées, fiables et réplicables“. La mesure est donc la base pour construire un plan d’action cohérent et efficace.
Les indicateurs nécessaires pour piloter une politique environnementale numérique
- Indicateur de consommation énergétique : permet d’évaluer la quantité d’énergie nécessaire au fonctionnement des équipements et infrastructures numériques.
- Indicateur d’émissions de gaz à effet de serre : renseigne sur les émissions générées par la production et l’utilisation des équipements et infrastructures numériques.
- Indicateur d’impact sur les ressources naturelles : évalue la pression exercée par le secteur du numérique sur les ressources (matières premières, terres rares…).
Développer des usages responsables pour limiter l’empreinte carbone du numérique
Il est impératif de mettre en place des leviers d’action pour développer des usages responsables et limiter ainsi l’empreinte carbone du numérique. Le scénario “Génération frugale” envisagé dans l’étude de l’Ademe et de l’Arcep conduirait à diviser par deux cette empreinte par rapport à 2020.
Quelques pistes pour favoriser des usages plus responsables
- Favoriser l’écoconception des services numériques : intégrer dès la conception des critères environnementaux pour réduire l’impact des produits et services.
- Promouvoir le recyclage et l’économie circulaire : encourager la réparation, le partage et la location d’équipements plutôt que l’achat systématique de nouveaux appareils.
- Sensibiliser les utilisateurs aux bonnes pratiques : informer sur les impacts environnementaux et proposer des conseils pour adopter un comportement plus responsable.
Lutter contre la pollution plastique et proposer des alternatives durables
Parallèlement à la pollution numérique, la pollution plastique est un enjeu environnemental majeur. Un rapport de l’association No Plastic In My Sea propose 12 recommandations pour accélérer la réduction de la production et de la consommation de plastique, alors que les prévisions prévoient un triplement de la production mondiale d’ici à 2050.
Exemples de recommandations pour limiter la pollution plastique
- Encourager le développement de matériaux alternatifs : soutenir la recherche et l’innovation pour créer des substituts durables au plastique.
- Rendre obligatoire l’affichage de l’empreinte environnementale des produits : informer les consommateurs sur l’impact écologique de leurs achats.
- Interdire les plastiques à usage unique et non recyclable : légiférer pour interdire certains plastiques et produits jetables en plastique.
En conclusion, il est primordial de prendre des mesures concrètes pour limiter l’empreinte carbone du secteur numérique et lutter contre la pollution plastique. Cela passe notamment par une meilleure mesure de l’impact environnemental, des usages responsables, des alternatives durables et une sensibilisation accrue des utilisateurs et des consommateurs.
Je suis une rédactrice passionnée par l’écologie. Depuis mon enfance, j’ai développé un amour profond pour la nature, ce qui m’a amené à écrire pour différents médias, organisations et entreprises engagées dans la protection de l’environnement. Mon objectif est de sensibiliser les gens et de les encourager à agir pour protéger notre planète. Je crois que chaque petit geste compte pour préserver notre belle planète pour les générations futures.